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Chapitre CCXIX


Paul Delaroche

Delaroche avait exposé au salon de 1831 ses trois chefs-d'oeuvre : Les Enfants d'Edouard ; Cinq-Mars et de Thou remontant le Rhône à la remorque du cardinal de Richelieu, et Le Jeu du cardinal de Mazarin à son lit de mort.
Il va sans dire que celui des trois tableaux que nous préférons, est Cinq Mars et de Thou remontant le Rhône.
La biographie de l'éminent artiste ne sera pas longue. Ce n'est ni un de ces caractères fantastiques, ni un de ces tempéraments fougueux qui vont au- devant des aventures. Il n'a pas, comme Vernet, la clavicule cassée à quinze ans, trois côtes enfoncées à trente, la tête fendue à quarante-cinq ; il n'a pas le corps mis à jour par des querelles politiques ; ses distractions ne sont pas l'escrime, l'équitation, la chasse. Il se repose du travail par le rêve, et non par une fatigue nouvelle ; car son travail, quoique savant, est dur, laborieux, triste. Au lieu de dire à la face du ciel, au grand jour, en montrant ses tableaux aux hommes, et en remerciant Dieu de les lui avoir donnés à faire : « Voyez, je suis artiste ! Vivent Raphal et Michel-Ange ! », il les voile, il les cache, il les soustrait aux regards en murmurant : « Ah ! je n'étais pas fait pour les pinceaux, la toile et les couleurs : j'étais fait pour la politique et la diplomatie. Vivent M. de Talleyrand et M. de Metternich ! » Oh ! ce sont les esprits malheureux, les damnés de ce monde, ceux qui font une chose, et qui sont tourmentés de cette éternelle préoccupation qu'ils étaient créés pour en faire une autre.
Paul Delaroche, en 1831, avait trente-quatre ans, et venait d'atteindre à l'apogée de sa force et de son talent. Il était le second fils d'un commissionnaire au mont-de-piété. Il entra de bonne heure dans l'atelier de Gros, alors au zénith de sa gloire et qui, après les belles toiles de Jaffa, d'Abouikir et d'Eylau, allait entreprendre la gigantesque coupole du maître. Ses progrès furent sérieux, rapides, en harmonie avec le dessin et le goût du maître.
Cependant, Delaroche avait commencé par le paysage. Son frère peignait l'histoire, et le père n'avait pas voulu que ses deux fils s'adonnassent au même genre. Les Claude Lorrain et les Ruysdael étaient donc les études préférées de Paul ; une femme dont il devint amoureux, et dont il s'obstina à faire le portrait, changea ses dispositions.
Ce portrait fait, et bien venu, comme on dit en termes d'atelier, Delaroche était acquis à la grande peinture.
Il débuta au salon de 1822, c'est-à-dire à l'âge de vingt-cinq ans avec un Joas arraché du milieu des morts par Josabeth et un Christ descendu de la croix.
En 1824, il exposa Jeanne d'Arc interrogée dans son cachot par le cardinal de Winchester, – Saint Vincent de Paul prêchant pour les enfants trouvés, – Saint Sébastien secouru par Irène, et Filippo Lippi chargé de peindre une Vierge pour un couvent, et devenant amoureux de la religieuse qui lui sert de modèle.
La Jeanne d'Arc fit une grande impression, et l'on commença à parler de Delaroche, non comme d'un peintre donnant des espérances, mais comme d'un maître les ayant réalisées.
En 1826, il exposa la Mort de Carrache, – Le Prétendant sauvé par miss Mac Donald, – la Nuit de la Saint-Barthélemy, – la Mort d'Elisabeth, et le portrait en pied du dauphin.
Tout le monde s'arrêtait devant Elisabeth, verdâtre, mourante, déjà jusqu'à la ceinture dans le tombeau. Moi, je m'arrêtai devant la jeune fille d'Ecosse, ravissante de sentiment, adorable de poésie.
Cinq-Mars et Miss Mac Donald, c'était suffisant pour faire de Delaroche un grand peintre.
Quelle charmante manière que celle du dernier tableau : douce tendre, affectueuse ! Que de souplesse et de morbidezza dans ces blonds quinze ans qui, portés par les ailes de la jeunesse, touchent à peine la terre !
O Delaroche ! vous êtes un grand peintre ! Mais, si vous aviez fait seulement quatre tableaux pareils à votre Miss Mac Donald, comme vous seriez un peintre aimé !
En 1827, il produisit d'abord un tableau politique : la Prise du Trocadéro ; puis la Mort du président Duranti, grande et magnifique page – trois figures de premier ordre : celle du président, celle de la femme, celle de l'enfant ; celle de l'enfant surtout, je ne dirai pas qui tend, mais qui raidit ses bras au ciel – et un plafond pour le musée Charles X. Je ne parlerai point de ce plafond, je ne me le rappelle pas.
Enfin vint 1831, c'est-à-dire l'époque où nous sommes arrivés, et où Delaroche expose Les Enfants d'Edouard, Cinq-Mars et de Thou, – Le Jeu de Mazarin, – le portrait de mademoiselle Sontag, – et Une lecture.
Alors, comme nous l'avons dit, la réputation du peintre a atteint son apogée.
Vous vous rappelez ces deux enfants assis sur un lit,. l'un maladif l'autre plein de santé ; vous vous rappelez ce petit chien qui aboie, vous vous rappelez le rayon de lumière qui pénètre dans la prison par l'ouverture qui s'étend au bas de cette porte. Vous vous rappelez le Richelieu malade, toussant, exténué, n'ayant plus assez de force pour faire mourir les autres ; vous vous rappelez le beau Cinq-Mars, calme dans son élégant costume de satin blanc, rose et blanc, sous son feutre gris perle ; vous vous rappelez de Thou, grave dans son costume sombre, regardant de loin l'échafaud, qui lui sera si douloureux vu de près ; vous vous rappelez ces gardes, ces rameurs, ce soldat qui mange, cet autre qui crache dans l'eau. – Tout cela est ravissant de composition d'exécution, d'intelligence, de sentiment et surtout d'adresse. D'adresse oui ! car Delaroche est le peintre adroit par excellence. Il possède l'adresse de Casimir Delavigne, avec lequel il a toute sorte de points de ressemblance, quoique, à notre avis, il nous semble plus fort, comme peintre, que Casimir Delavigne comme auteur dramatique.
Chaque homme d'art a ainsi dans un art voisin son analogue qui le côtoie : Hugo et Delacroix ont de grands points de contact ; je me vante de ressembler à Vernet.
L'adresse de Delaroche, en effet, est grande ; non pas que nous croyions que cette adresse soit le fruit d'un calcul ; on est adroit instinctivement, et l'adresse peut être, non pas une qualité acquise, mais un don naturel, don un peu négatif sans doute, au point de vue de l'art. J'aime mieux certains peintres, certains poètes, certains comédiens trop maladroits que trop adroits. Mais, de même que toutes les études du monde ne changeront pas la maladresse en adresse, de même vous ne corrigerez pas un homme adroit de ce défaut.
Eh bien, c'est singulier à dire, Delaroche a le défaut d'être trop adroit.
Si l'homme va à l'échafaud, ce n'est ni le moment de frisson où les gardes ouvrent les portes de la prison, ni le moment de terreur où le patient apercevra l'échafaud, que Delaroche choisira. Non, la victime résignée passera, en descendant un escalier, devant la fenêtre de l'évêque de Londres, s'agenouillera les yeux baissés et recevra la bénédiction que lui donneront deux mains blanches, aristocratiques et tremblantes, passant à travers les barreaux de cette fenêtre.
S'il peint l'assassinat du duc de Guise, ce n'est pas le moment de la lutte qu'il va choisir, ce n'est pas cette seconde suprême où les figures se contractent dans les crispations de la colère, dans les convulsions de l'agonie ; où les mains déchirent les chairs, et arrachent les cheveux ; où les coeurs boivent la vengeance et les poignards le sang. Non, c'est le moment où tout est fini, où le duc de Guise est couché mort au pied du lit, où les poignards et les épées sont essuyés, où les manteaux ont caché les déchirures du pourpoint, où les meurtriers ouvrent la porte à l'assassin, et où Henri III, pâle, tremblant, entre, recule en entrant, et murmure : « Mais cet homme avait donc dix pieds ?... Je le trouve encore plus grand couché que debout, mort que vivant ! »
Enfin, s'il peint les enfants d'Edouard, le moment qu'il choisit n'est point celui où les bourreaux de Richard III se précipitent sur les pauvres innocents, et étouffent leurs cris et leur vie sous les matelas et les oreillers. Non, c'est celui où les deux enfants, assis sur le lit qui va devenir leur tombeau, s'inquiètent et frissonnent, par pressentiment, au bruit des pas de la Mort, qu'ils ne reconnaissent pas encore, mais que leur chien a reconnue, et qui s'approche, cachée par la porte de la prison, mais infiltre déjà sa pâle et cadavéreuse lumière à travers les fentes de cette porte.
Il est évident que c'est un côté de l'art, une face du génie qui peut être vigoureusement attaquée, mais consciencieusement défendue. Cela ne satisfait pas extrêmement l'artiste, mais cela plaît considérablement au bourgeois.
Voilà pourquoi Delaroche eut un moment la réputation la plus universelle et la moins contestée parmi tous ses confrères. Voilà pourquoi, après avoir été trop indulgente pour lui – et par cela même qu'elle a été trop indulgente – voilà pourquoi la critique est devenue trop sévère. Et voilà pourquoi nous remettons l'artiste et ses oeuvres à leur véritable place et dans leur véritable jour.
Nous dirons donc : il ne faut pas autant en vouloir à Delaroche de son adresse qu'il ne faut l'en féliciter. L'adresse de Delaroche est une partie organique, non seulement de son talent, mais encore de son tempérament et de son caractère.
Il ne fait pas le tour de son sujet pour savoir de quel côté il pourra le voir plus adroitement. Son sujet se présente tout d'abord ainsi à ses yeux, posé de cette façon-là ; et le peintre voudrait le faire autrement que la chose lui serait impossible.
A côté de cela, tout ce que Delaroche peut mettre de conscience dans son oeuvre, il l'y met. C'est encore un autre point de ressemblance qu'il a avec Casimir Delavigne ; seulement, il ne se vide pas comme lui jusqu'au fond ; il ne lui faut pas, comme à Delavigne, des amis pour reprendre la force et la vie ; il est plus abondant : Casimir est malingre ; Delaroche n'est que quinteux.
Puis Casimir rapetisse, fait étroit, mesquin. Il traite le même sujet que Delaroche ; mais pourquoi le traite-t-il ? Non point parce que le sujet est gigantesque ; non point parce qu'il remue le coeur des masses, et secoue le passé d'un peuple ; non point parce que Shakespeare en a fait un drame sublime, mais parce que Delaroche en a fait une belle composition.
Aussi les quinze actes plus ou moins longs de Shakespeare deviennent-ils trois petits actes sous la plume de Casimir Delavigne. aussi, du convoi du roi, de la scène entre Richard III et la reine Anne de l'apparition des victimes entre les deux armées, du combat entre Richard III et Richemont, n'en est-il question aucunement.
Les trois actes de Delavigne n'ont pas d'autre but que d'arriver à faire un tableau vivant encadré par le manteau d'Arlequin du Théâtre-Français, représentant avec une scrupuleuse exactitude, et à la manière d'un trompe l'oeil, le tableau sur toile de Delaroche.
Il en résulte que le drame se trouve comme l'Académie, grand, non point par ce qu'il a, mais par ce qui lui manque.
Puis, quoique, chez l'un comme chez l'autre, les convictions ou, si l'on veut, les préjugés aillent au-delà de l'obstination, et touchent à l'entêtement, Delaroche, étant le plus fort des deux, cède rarement, mais cède quelquefois ; Casimir, jamais !
Un exemple :
J'ai dit que chaque grand artiste avait, dans un art voisin, son analogue qui le côtoie ; j'ai dit que Delaroche ressemblait à Casimir Delavigne. J'insiste.
Cela est si vrai, que Victor Hugo et Delacroix, les deux talents les moins académiques qu'il y ait au monde, ont eu tous deux l'ambition d'être de l'Académie. Tous deux se sont mis sur les rangs : Hugo, cinq fois ; Delacroix, dix, douze, quinze... Je ne compte plus.
Eh bien, on se rappelle ce que j'ai raconté ; ou plutôt, de peur qu'on ne se le rappelle pas, je vais le redire.
A l'une des vacances académiques, je pris sur moi de faire pour Hugo quelques visites à des académiciens de mes amis.
Une de ces visites fut dirigée vers les Menus-Plaisirs, où Casimir Delavigne avait un logement.
J'ai déjà dit que j'aimais beaucoup Casimir Delavigne, et que Casimir Delavigne m'aimait beaucoup.
Peut-être s'étonnera-t-on qu'aimant beaucoup Casimir Delavigne, et me vantant d'être aimé de lui, je dise du mal de Casimir Delavigne.
D'abord, je ne dis pas de mal du talent, je dis la vérité sur le talent de Casimir Delavigne. Cela ne m'empêche pas d'aimer la personne de Casimir.
Je dis du bien du talent de M. Delaroche ; cela prouve-t-il que j'aime M. Delaroche ? Non, je n'aime pas M. Delaroche ; mais mon amitié pour l'un, et mon peu de sympathie pour l'autre n'influent pas sur l'opinion que j'ai de leur talent.
Je n'ai ni à me plaindre ni à me louer de leur talent, et je puis avoir à me louer ou à me plaindre des individus.
Je laisse toutes ces misères de côté, et je juge les oeuvres.
Cela expliqué, je reviens à Casimir Delavigne, qui m'aimait un peu, et que j'aimais beaucoup. J'avais résolu de mettre cette amitié-là au service d'Hugo, que j'aimais et que j'aime encore bien autrement, parce que l'admiration entre au moins pour les deux tiers dans mon amitié pour Hugo, tandis que je n'admirais point Casimir Delavigne.
J'allai donc trouver Casimir Delavigne. J'employai toutes les câlineries de mon amitié, tous les arguments de ma raison pour le déterminer à donner sa voix à Hugo. – Il refusa obstinément, cruellement et, ce qui est pis, maladroitement.
Il eût été si adroit à Casimir Delavigne de donner sa voix à Hugo !
Il ne la lui donna point.
C'est que l'adresse, chez Casimir Delavigne, était une qualité acquise, et non un don naturel.
Casimir donna sa voix – à qui ? Je n'en sais plus rien. A M. Dupaty, à M. Flourens, à M. Vatout.
Eh bien, écoutez ceci.
Même situation se présente pour Delacroix faisant ses visites que pour Hugo se mettant sur les rangs.
Une première fois, une seconde fois, Delaroche refusa sa voix à Delacroix.
Robert Fleury – vous savez, cet excellent peintre des situations douloureuses, des agonies suprêmes, si bien placé pour être un appréciateur impartial de Delacroix et de Delaroche ? – eh bien, Robert Fleury alla trouver Delaroche, et fit près de lui ce que j'avais fait près de Casimir Delavigne, c'est-à-dire qu'il pria, supplia Delaroche de donner sa voix à Delacroix.
Delaroche refusa d'abord avec des crispations de terreur, avec des cris d'indignation ; il mit Robert Fleury à la porte.
Mais, quand il fut resté seul, sa conscience lui parla tout bas d'abord, puis à demi-voix, puis tout haut ; il essaya de lutter : sa conscience grandissait incessamment comme l'ombre de la fiancée de Messine !
Il envoya chercher Fleury.
- Vous pouvez dire à Delacroix qu'il a ma voix ! lui cria-t-il. Au bout du compte, c'est un grand peintre.
Et il se sauva dans sa chambre à coucher comme un lion vaincu se retire dans sa caverne, comme Achille maussade se retire dans sa tente.
Maintenant, en échange de cette concession faite à sa conscience, qui lui dit : « Tu as tort ! » montrons Delaroche obstiné, quand sa conscience lui dit : « Tu as raison ! »
C'est non seulement un grand peintre que Delaroche, mais, vous allez voir, c'est encore un très beau, un très grand caractère.
En 1835, Delaroche, chargé de peindre six tableaux qui doivent se relier avec la coupole de la Madeleine, apprend que M. Ingres, chargé lui-même de peindre cette coupole, recule devant l'oeuvre immense, et se retire.
Il court chez M. Thiers, alors ministre de l'intérieur.
- Monsieur le ministre, lui dit-il, M. Ingres se retire ; mon travail se reliait au sien, je m'étais entendu avec lui, il m'avait fait part de son plan ; je lui avais montré mes esquisses ; sa besogne et la mienne eussent fait un tout harmonieux. Peut-être n'en sera-t-il pas ainsi de son successeur. Je demande à le connaître, afin de savoir s'il pourra en être de moi à lui comme il en était de moi à M. Ingres. Dans le cas où vous n'auriez personne en vue, et que vous vouliez me charger de tout, je ferai la coupole pour rien, c'est-à- dire que vous me payerez mes six tableaux au prix convenu, et que je vous donnerai, moi, la coupole par-dessus le marché.
M.Thiers se redressa, se posa en Orosmane, et dit comme Orosmane :

          Chrétien, te serais-tu flatté
          D'effacer Orosmane en générosité ?...

Le résultat de la conversation fut que le ministre, après avoir dit qu'il n'y aurait peut-être pas de coupole peinte, et que l'on se contenterait d'une frise sculptée, donna sa parole d'honneur à Delaroche, cette parole d'honneur que vous connaissez, que je connais, que Rome connaît, que l'Espagne connaît ! Sa parole d'honneur, dis-je, que, si la coupole de la Madeleine était peinte, ce serait lui, Delaroche, qui la peindrait. Sur cette assurance, Delaroche partit joyeux pour Rome, emportant une espérance devenue sa vie. Cette oeuvre c'était son oeuvre capitale, c'était sa chapelle Sixtine, à lui.
Il arrive à Rome ; il s'enferme, comme Poussin, dans un couvent de camaldules, copie des têtes de moine, fait des études prodigieuses, des esquisses admirables les esquisses de Delaroche valent souvent mieux que ses tableaux – peint le jour, dessine la nuit, et revient avec des montagnes de matériaux.
En arrivant, il apprend que la coupole est donnée à ­iégler !
Comme moi après l'interdiction d'Antony, il prend un cabriolet, force la porte de M. Thiers, le trouve dans son cabinet, s'arrête devant son bureau.
- Monsieur le ministre, je ne viens pas vous réclamer le travail que vous m'aviez promis ; je viens vous rendre les vingt-cinq mille francs que vous m'avez avancés.
Et, jetant les vingt-cinq mille francs en billets de banque sur le bureau du ministre, il salue et sort.
C'était, digne, c'était noble, c'était grand ! Mais ce fut douloureux.
La tristesse de Delaroche, disons mieux, sa misanthropie, date de ce jour-là.

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