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Chapitre X
L'homme aux cuirasses

Pertinax avait bien raison de regretter sa cuirasse absente, car à cette heure justement, par l'intermédiaire de ce singulier laquais que nous avons vu parler si familièrement à son maître, il venait de s'en défaire à tout jamais.
En effet, sur ces mots magiques prononcés par Mme Fournichon : « Dix écus ! » le valet de Pertinax avait couru après le marchand.
Comme il faisait déjà nuit et que sans doute le marchand de ferraille était pressé, ce dernier avait déjà fait une trentaine de pas lorsque Samul sortit de l'hôtel.
Celui-ci fut donc obligé d’appeler le marchand de ferraille.
Celui-ci s'arrêta avec crainte et jeta un coup d’oeil perçant sur l'homme qui venait à lui, mais le voyant chargé de marchandises, il s'arrêta.
« Que voulez-vous, mon ami ? lui dit-il.
- Eh ! pardieu ! dit le laquais d’un air fin, ce que je veux, c'est faire affaire avec vous.
- Eh bien, alors, faisons vite.
- Vous êtes pressé ?
- Oui.
- Oh ! vous me donnerez bien le temps de souffler, que diable !
- Sans doute, mais soufflez vite, on m'attend. »
Il était évident que le marchand conservait une certaine défiance à l'endroit du laquais.
« Quand vous aurez vu ce que je vous apporte, dit ce dernier, comme vous me paraissez amateur, vous prendrez votre temps.
- Et que m'apportez-vous ?
- Une magnifique pièce, un ouvrage dont... Mais vous ne m'écoutez pas ?
- Non, je regarde.
- Quoi ?
- Vous ne savez donc pas, mon ami, dit l'homme aux cuirasses, que le commerce des armes est défendu par édit du roi ? »
Et il jetait autour de lui des regards inquiets.
Le laquais jugea qu'il était bon de paraître ignorer.
« Je ne sais rien, moi, dit-il, j'arrive de Mont-de-Marsan.
- Ah ! c'est différent, alors, dit l'homme aux cuirasses, que cette réponse parut rassurer un peu ; mais quoique vous arriviez de Mont-de-Marsan, vous savez cependant que j'achète des armes ?
- Oui, je le sais.
- Et qui vous a dit cela ?
- Sandioux ! nul n'a eu besoin de me le dire, et vous l'avez crié assez fort tout à l'heure.
- Où cela ?
- A la porte de l'hôtellerie de l'Epée du fier Chevalier.
- Vous y étiez donc ?
- Oui.
- Avec qui ?
- Avec une foule d’amis.
- Avec une foule d’amis ? Il n'y a jamais personne d’ordinaire à cette hôtellerie.
- Alors, vous avez dû la trouver bien changée ?
- En effet. Mais d’où venaient tous ces amis ?
- De Gascogne, comme moi.
- Etes-vous donc au roi de Navarre ?
- Allons donc ! nous sommes français de coeur et de sang.
- Oui, mais huguenots ?
- Catholiques comme notre saint-père le pape, Dieu merci, dit Samul en ôtant son bonnet, mais ce n'est point de cela qu'il s'agit, il s'agit de cette cuirasse.
- Rapprochons-nous un peu des murs, s'il vous plaît ; nous sommes par trop à découvert en pleine rue. »
Et ils remontèrent de quelques pas jusqu'à une maison de bourgeoise apparence, aux vitraux de laquelle on n'apercevait aucune lumière.
Cette maison avait sa porte sous une sorte d’auvent formant balcon. Un banc de pierre accompagnait sa façade dont il faisait le seul ornement.
C'était en même temps joindre l'utile et l'agréable, car il servait d’étriers aux passants pour monter sur leurs mules ou sur leurs chevaux.
« Voyons cette cuirasse, dit le marchand, quand ils furent arrivés sous l'auvent.
- Tenez.
- Attendez ; on remue, je crois, dans la maison.
- Non, c'est en face. »
Le marchand se retourna.
En effet, en face, il y avait une maison à deux étages, dont le second s'éclairait parfois furtivement.
« Faisons vite, dit le marchand en palpant la cuirasse.
- Hein ! comme elle est lourde ! dit Samul.
- Vieille, massive, hors de mode.
- Objet d’art.
- Six écus, voulez-vous ?
- Comment ! six écus ! et vous en avez donné dix là-bas pour un vieux débris de corselet !
- Six écus, oui ou non, répéta le marchand.
- Mais considérez donc les ciselures !
- Pour revendre au poids, qu'importent les ciselures ?
- Ah ! Ah ! vous marchandez ici, dit Samul, et là-bas vous avez donné tout ce qu'on a voulu.
- Je mettrai un écu de plus, dit le marchand avec impatience.
- Il y a pour quatorze écus, rien que de dorures !
- Allons, faisons vite, dit le marchand, ou ne faisons pas.
- Bon ! dit Samul, vous êtes un drôle de marchand : vous vous cachez pour faire votre commerce ; vous êtes en contravention avec les édits du roi, et vous marchandez les honnêtes gens ?
- Voyons, voyons, ne criez pas comme cela.
- Oh ! je n'ai pas peur, dit Samul en haussant la voix ; je ne fais pas un commerce illicite et rien ne m'oblige à me cacher.
- Voyons, voyons, prenez dix écus et taisez-vous.
- Dix écus ? Je vous dis que l'or seul les vaut ; ah ! vous voulez vous sauver ?
- Mais non ; quel enragé !
- Ah c'est que si vous vous sauvez, voyez-vous, je crie à la garde, moi ! »
En disant ces mots, Samul avait tellement haussé la voix qu'autant eût valu qu'il eût effectué sa menace sans la faire.
A ce bruit, une petite fenêtre s'était ouverte au balcon de la maison contre laquelle le marché se faisait, et le grincement qu'avait produit cette fenêtre en s'ouvrant, le marchand l'avait entendu avec terreur.
« Allons, allons, dit-il, je vois bien qu'il faut faire tout ce que vous voulez. Voilà quinze écus, et allez-vous-en.
- A la bonne heure ! dit Samul en empochant les quinze écus.
- C'est bien heureux.
- Mais ces quinze écus sont pour mon maître, continua Samul, et il me faut bien aussi quelque chose pour moi. »
Le marchand jeta les yeux autour de lui en tirant à demi sa dague du fourreau. Evidemment il avait l'intention de faire à la peau de Samul un accroc qui l'eût dispensé à tout jamais de racheter une cuirasse pour remplacer celle qu'il venait de vendre ; mais Samul avait l'oeil alerte comme un moineau qui vendange, et il recula en disant :
« Oui, oui, bon marchand, je vois ta dague ; mais je vois aussi autre chose, cette figure au balcon qui te voit aussi. »
Le marchand, blême de frayeur, regarda dans la direction indiquée par Samul et vit en effet au balcon une longue et fantastique créature, enveloppée dans une robe de chambre en fourrures de peaux de chat : cet argus n'avait perdu ni une syllabe, ni un geste de la dernière scène.
« Allons, allons, vous faites de moi ce que vous voulez, dit le marchand avec un rire pareil à celui du chacal qui montre ses dents, voilà un écu en plus, que le diable vous étrangle ! ajouta-t-il tout bas.
- Merci, dit Samul ; bon négoce. »
Et saluant l'homme aux cuirasses, il disparut en ricanant.
Le marchand, demeuré seul, dans la rue, du moins se mit à ramasser la cuirasse de Pertinax et à l'enchâsser dans celle de Fournichon.
Le bourgeois regardait toujours, puis quand il vit le marchand bien empêché :
« Il paraît, monsieur, lui dit-il, que vous achetez des armures ?
- Mais non, monsieur, répondit le malheureux marchand ; c'est par hasard et parce que l'occasion s'en est présentée ainsi.
- Alors, le hasard me sert à merveille.
- En quoi, monsieur ? demanda le marchand.
- Imaginez-vous que j'ai justement là, à portée de ma main, un tas de vieilles ferrailles qui me gênent.
- le ne vous dis pas non ; mais pour le moment, vous le voyez, j'en ai tout ce que j'en puis porter.
- Je vais toujours vous les montrer.
- Inutile, je n'ai plus d’argent.
- Qu'à cela ne tienne, je vous ferai crédit ; vous m'avez l'air d’un parfait honnête homme.
- Merci, mais on m'attend.
- C'est étrange comme il me semble que je vous connais ! fit le bourgeois.
- Moi ? dit le marchand essayant inutilement de réprimer un frisson.
- Regardez donc cette salade », dit le bourgeois amenant avec son long pied l'objet annoncé, car il ne voulait point quitter la fenêtre de peur que le marchand se dérobât.
Et il déposa la salade annoncée par le balcon et dans la main du marchand.
« Vous me connaissez, dit celui-ci, c'est-à-dire que vous croyez me connaître ?
- C'est-à-dire que je vous connais. N'êtes-vous point... ? »
Le bourgeois sembla chercher, le marchand resta immobile et attendant.
« N'êtes-vous pas Nicolas ? »
La figure du marchand se décomposa, on voyait le casque trembler dans sa main.
« Nicolas ? répétait-il.
- Nicolas Truchou, marchand quincaillier, rue de la Cossonnerie.
- Non, non, répliqua le marchand qui sourit et respira en homme quatre fois heureux.
- N'importe, vous avez une bonne figure ; il s'agit donc de m'acheter l'armure complète, cuirasse, brassard et épée.
- Faites attention que c'est commerce défendu, monsieur.
- Je le sais, votre vendeur vous l'a crié assez haut tout à l'heure.
- Vous avez entendu ?
- Parfaitement ; vous avez même été large en affaire : c'est ce qui m'a donné l'idée de me mettre en relations avec vous ; mais, soyez tranquille, je n'abuserai pas, moi ; je sais ce que c'est que le commerce ; j'ai été négociant aussi.
- Ah ! et que vendiez-vous ?
- Ce que je vendais ?
- Oui.
- De la faveur.
- Bon commerce, monsieur.
- Aussi j'y ai fait fortune, et vous me voyez bourgeois.
- Je vous en fais mon compliment.
- Il en résulte que j'aime mes aises, et que je vends toute ma ferraille parce qu'elle me gêne.
- Je comprends cela.
- Il y a encore la cuirasse, les brassards et encore là les cuissards ; ah ! et puis les gants.
- Mais je n'ai pas besoin de tout cela.
- Ni moi non plus.
- Je prendrai seulement la cuirasse.
- Vous n'achetez donc que des cuirasses ?
- Oui.
- C'est drôle, car enfin vous achetez pour revendre au poids ; vous l'avez dit du moins, et du fer est du fer.
- C'est vrai, mais, voyez-vous, de préférence...
- Comme il vous plaira : achetez la cuirasse, ou plutôt, vous avez raison, allez, n'achetez rien du tout.
- Que voulez-vous dire ?
- Je veux dire que, dans des temps comme ceux où nous vivons, chacun a besoin de ses armes.
- Quoi ! en pleine paix ?
- Mon cher ami, si nous étions en pleine paix, il ne se ferait pas un tel commerce de cuirasses, ventre de biche ! Ce n'est point à moi qu'on dit de ces choses-là.
- Monsieur !
- Et si clandestin surtout. »
Le marchand fit un mouvement pour s'éloigner.
« Mais, en vérité, plus je vous regarde, dit le bourgeois, plus je suis sûr que je vous connais ; non, vous n'êtes pas Nicolas Truchou, mais je vous connais tout de même.
- Silence !
- Et si vous achetez des cuirasses...
- Eh bien ?
- Eh bien, je suis sûr que c'est pour accomplir une oeuvre agréable à Dieu.
- Taisez-vous !
- Vous m'enchantez, dit le bourgeois en tendant par le balcon un immense bras dont la main alla s'emmancher à la main du marchand.
- Mais qui diable êtes-vous ? demanda celui-ci qui sentit sa main prise comme dans un étau.
- Je suis Robert Briquet, surnommé la terreur du Schisme, ami de l'Union, et catholique enragé ; maintenant je vous reconnais positivement. »
Le marchand devint blême.
« Vous êtes Nicolas... Grimbelot, corroyeur à la Vache sans os.
- Non, vous vous trompez. Adieu, maître Robert Briquet ; enchanté d’avoir fait votre connaissance. »
Et le marchand tourna le dos au balcon.
« Comment, vous vous en allez ?
- Vous le voyez bien.
- Sans me prendre ma ferraille ?
- Je n'ai pas d’argent sur moi je vous l'ai dit.
- Mon valet vous suivra.
- Impossible.
- Alors, comment faire ?
- Dame ! restons comme nous sommes.
- Ventre de biche ! je m'en garderais bien. J'ai trop grande envie de cultiver votre connaissance.
- Et moi de fuir la votre », répliqua le marchand qui, cette fois, se résignant à abandonner ses cuirasses et à tout perdre plutôt que d’être reconnu, prit ses jambes à son col et s'enfuit.
Mais Robert Briquet n'était pas homme à se laisser battre ainsi, il enfourcha son balcon, descendit dans la rue sans avoir presque besoin de sauter, et en cinq ou six enjambées, il atteignit le marchand.
« Etes-vous fou, mon ami ? dit-il en posant sa large main sur l'épaule du pauvre diable ; si j'étais votre ennemi, si je voulais vous faire arrêter, je n'aurais qu'à crier : le guet passe à cette heure dans la rue des Augustins ; mais non, vous êtes mon ami, ou le diable m'emporte ! et la preuve, c'est que maintenant je me rappelle positivement votre nom. »
Cette fois le marchand se mit à rire.
Robert Briquet se plaça en face de lui.
« Vous vous nommez Nicolas Poulain, dit-il, lieutenant de la prévôté de Paris ; je me souvenais bien qu'il y avait du Nicolas là-dessous.
- Je suis perdu ! balbutia le marchand.
- Au contraire, vous êtes sauvé. Ventre de biche ! vous ne ferez jamais pour la bonne cause ce que j'ai l'intention de faire, moi. »
Nicolas Poulain laissa échapper un gémissement.
« Voyons, voyons, du courage, dit Robert Briquet ; remettez-vous ; vous avez trouvé un frère, frère Briquet ; prenez une cuirasse, je prendrai les deux autres ; je vous fais cadeau de mes brassards, de mes cuissards et de mes gants par-dessus le marché : allons, en route, et vive l'Union ?
- Vous m'accompagnez ?
- Je vous aide à porter ces armes qui doivent vaincre les Philistins : montrez-moi la route, je vous suis. »
Il y eut dans l'âme du malheureux lieutenant de la prévôté un éclair de soupçon bien naturel, mais qui s'évanouit aussitôt qu'il eut brillé.
« S'il voulait me perdre, se murmura-t-il à lui-même, eût-il avoué qu'il me connaissait ? »
Puis tout haut :
« Allons, puisque vous le voulez absolument, venez avec moi, dit-il.
- A la vie, à la mort ! » cria Robert Briquet en serrant d’une main la main de son allié, tandis que de l'autre il levait triomphalement en l'air sa charge de ferraille.
Tous deux se mirent en route.
Après vingt minutes de marche, Nicolas Poulain arriva dans le Marais ; il était tout en sueur, tant à cause de la rapidité de la marche que du feu de leur conversation politique.
« Quelle recrue j'ai faite ! » murmura Nicolas Poulain en s'arrêtant à peu de distance de l'hôtel de Guise.
« Je me doutais que mon armure allait de ce côté », pensa Briquet.
« Ami, dit Nicolas Poulain en se retournant avec un geste tragique vers Briquet, tout confit en airs innocents, avant d’entrer dans le repaire du lion, je vous laisse une dernière minute de réflexion ; il est temps de vous retirer si vous n'êtes pas fort de votre conscience.
- Bah ! dit Briquet, j'en ai vu bien d’autres : Et non intremuit medulla mea, déclama-t-il. Ah ! pardon, vous ne savez peut-être pas le latin ?
- Vous le savez, vous ?
- Comme vous le voyez. »
« Lettré, hardi, vigoureux, riche, quelle trouvaille ! se dit Poulain ; allons, entrons. »
Et il conduisit Briquet à la gigantesque porte de l'hôtel de Guise qui s'ouvrit au troisième coup du heurtoir de bronze.
La cour était pleine de gardes et d’hommes enveloppés de manteaux qui la parcouraient comme des fantômes.
Il n'y avait pas une seule lumière dans l'hôtel.
Huit chevaux sellés et bridés attendaient en un coin.
Le bruit du marteau fit retourner la plupart de ces hommes, lesquels formèrent une espèce de haie pour recevoir les nouveaux venus.
Alors Nicolas Poulain, se penchant à l'oreille d’une sorte de concierge qui tenait le guichet entrebâillé, lui déclina son nom.
« Et j'amène un bon compagnon, ajouta-t-il.
- Passez, messires, dit le concierge.
- Portez ceci aux magasins », fit alors Poulain en remettant à un garde les trois cuirasses, plus la ferraille de Robert Briquet.
« Bon ! il y a un magasin, se dit celui-ci ; de mieux en mieux. »
« Peste ! quel organisateur vous faites, messire prévôt !
- Oui, oui, l'on a du jugement », répondit Poulain.
Et souriant avec orgueil :
« Mais venez, que je vous présente.
- Prenez garde, dit le bourgeois, je suis excessivement timide. Qu'on me tolère, c'est tout ce que je veux ; quand j'aurai fait mes preuves, je me présenterai tout seul, comme dit le Grec, par mes faits.
- Comme il vous plaira, répondit le lieutenant de la prévôté ; attendez-moi donc ici. »
Et il alla serrer la main de la plupart des promeneurs.
« Qu'attendons-nous encore ? demanda une voix.
- Le maître », répondit une autre voix.
En ce moment, un homme de haute taille venait d’entrer dans l'hôtel ; il avait entendu les derniers mots échangés entre les mystérieux promeneurs.
« Messieurs, dit-il, je viens en son nom.
- Ah ! c'est M. de Mayneville ! » s'écria Poulain.
« Eh ! mais me voilà en pays de connaissance », se dit Briquet à lui-même, et en étudiant une grimace qui le défigura complètement.
« Messieurs, nous voilà au complet ; délibérons », reprit la voix qui s'était fait entendre la première.
« Ah ! bon, dit Briquet, et de deux ; celui-ci c'est mon procureur, maître Marteau. »
Et il changea de grimace, avec une facilité qui prouvait combien les études physionomiques lui étaient familières.
« Montons, messieurs », fit Poulain.
M. de Mayneville passa le premier, Nicolas Poulain le suivit ; les hommes à manteaux vinrent après Nicolas Poulain, et Robert Briquet après les hommes à manteaux.
Tous montèrent les degrés d’un escalier extérieur aboutissant à une voûte.
Robert Briquet montait comme les autres, tout en murmurant :
« Mais le page, où donc est ce diable de page ? »

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1998-2010
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