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Chapitre X
Les Anglais en Espagne

Cependant, tout en rappelant dans ma mémoire cette vieille légende d'Hercule, si vieille qu'elle vous a peut-être paru toute neuve, et cela sans chercher à approfondir s'il y a un Hercule, comme dit Hésiode, ou trois Hercules, comme dit Diodore, ou six Hercules, comme dit Cicéron, ou enfin cinquante-trois Hercules, comme dit Varron ; sans prétendre, avec les éphéméristes modernes, que, de ces cinquante-trois Hercules, au contraire, pas un n'a existé comme homme, comme demi-dieu ou comme dieu, et qu'Hercule n'est rien autre chose que Bel, Bélus, Baal ou le Soleil, que ses douze travaux sont les douze signes du zodiaque, que ses sept nuits sont les sept jours de la semaine, et que ses cinquante-deux filles de Thespius, enfin, les cinquante-deux semaines elles-mêmes ; sans sonder cette grande probabilité que tous ces voyages, sans cesse renouvelés d'Orient en Occident, ne sont rien autre chose que la course divine que paraît accomplir l'astre qui donne la vie aux hommes, et repousse les monstres dans l'obscurité, c'est-à-dire dans la mort, nous poursuivons notre chemin vers Gibraltar.
Maintenant, voulez-vous que je vous dis une chose, Madame, laquelle vous paraîtra tout aussi fabuleuse, sans doute, que la légende d'Hercule ? C'est que Gibraltar est la seule ville, je ne dirai pas de la côte d'Espagne, mais de toute l'Espagne, qui ait un brouillard.
Mais, me direz-vous, pourquoi ce brouillard plutôt sur Gibraltar que sur Algésiras, que sur Tarifa ou que sur Cadix ? à ceci je vous répondrai sans hésitation aucune :
Parce que Gibraltar est une ville anglaise, et qu'il y a du brouillard en Angleterre. Car, ne vous y trompez pas, Madame, ce n'est point la nature qui fait le brouillard, ce sont les Anglais. Les Anglais font tout ce qu'ils veulent ; ce n'est pas avec le fils de la Terre qu'ils luttent comme Hercule, c'est avec la Terre elle-même.
Mais le beau de la chose, c'est qu'ils luttent et qu'ils triomphent. Les Anglais ont fait des dahlias qui sentent l'œillet. Ils ont fait des cerises sans noyau, des groseilles sans pépins ; ils sont en train de faire des bœufs sans jambes. Voyez les bœufs du comté de Durham : ils n'ont plus qu'une articulation et marchent presque sur le ventre. Bientôt ils n'auront plus d'articulation du tout et marcheront sur le ventre tout à fait. Il en est ainsi du brouillard. Il n'y avait pas de brouillard à Gibraltar avant que Gibraltar appartînt aux Anglais ; mais les Anglais avaient l'habitude du brouillard, le brouillard leur manquait, ils se sont fait un brouillard. « Mais avec quoi ? » me demanderez-vous. Parbleu ! avec la matière première, avec du charbon de terre, donc !
Tant il y a, Madame, que, si vous allez jamais à Gibraltar, vous reconnaîtrez l'exacte vérité de ce que j'ai l'honneur de vous dire ; et cela en cherchant aux flancs de la montagne la ville noyée dans la brume, où elle semble engloutie comme par une seconde mer.
Ce n'était point par enthousiasme, au reste, que j'allais à Gibraltar ; c'était pour accomplir mon double devoir de voyageur et de père. Devoir de voyageur parce qu'il est impossible aux gens qui savent que vous avez traversé le détroit et qui vous demandent : « Avez-vous été à Gibraltar ? » de répondre : « Non, je n'ai pas été à Gibraltar. » Devoir de père parce que, vous le savez, Madame, Alexandre a été perdu à Séville, ne nous a pas rejoints à Cadix, et que, si j'ai une chance de le trouver, c'est à Gibraltar.
Et cependant, Madame, Giraud et Desbarolles ne nous ont pas fait un tableau bien séduisant de Gibraltar. Ils y ont été, eux, et avaient juré de n'y jamais revenir. Mais que voulez-vous ? l'homme propose et Dieu dispose.
Il faut vous dire que Giraud et Desbarolles, leurs crayons et leurs albums à la main, croquant tout ce qu'ils rencontraient, avaient été pris pour des ingénieurs français déguisés en Espagnols et levant le plan des fortifications anglaises. C'est que, depuis que les Anglais ont Gibraltar, c'est à peu près pour eux comme s'ils avaient la peste, le choléra, le typhus ; ils ne pensent plus qu'à Gibraltar, ils ne rêvent plus que de Gibraltar, ils ne craignent plus que pour Gibraltar.
Voilà bientôt cent ans que la maladie leur dure ; aussi, d'aiguĂ« qu'elle était dans les vingt-cinq premières années, elle est devenue chronique. Une fois par semaine au moins, le premier lord de l'amirauté rêve qu'on lui prend Gibraltar ; alors il se réveille en sursaut, il appelle son secrétaire, il dicte une dépêche et fait partir un bateau à vapeur. Ce bateau à vapeur porte l'ordre de bâtir un nouveau fort, d'élever un nouveau rempart, de construire une nouvelle corne. Et d'ajouter aux canons, des canons, des canons, des canons. De manière qu'il y a trois mille canons à Gibraltar et qu'une récompense de 2000 livres sterling, c'est-à-dire de 50 000 francs, est promise à quiconque trouvera dans Gibraltar une place où un nouveau canon soit, non pas nécessaire, mais utile.
Il en résulte que, comme il faut sept hommes au moins pour servir une pièce, c'est vingt et un mille hommes de garnison qu'il faudrait en cas de siège rien que pour desservir les canons. Sans compter, le cas échéant, qu'on ne manquerait pas d'en ajouter encore.
Aussi jugez comme Giraud et Desbarolles furent reçus au milieu de ces canons. On leur lâcha d'abord un soldat anglais qui les accompagna partout, comme s'ils eussent été, l'un Bonaparte, l'autre Napoléon, et que Gibraltar eût été une seconde Sainte-Hélène. Puis on leur donna le conseil de ne pas se promener dans la ville passé huit heures du soir, puis, enfin, on leur intima l'ordre d'en sortir avant six heures du matin.
On les suivit avec une lunette, d'abord sur la baie d'Algésiras jusqu'à ce qu'ils fussent arrivés à Algésiras, puis sur le chemin d'Algésiras à Tarifa tant que le chemin fut visible et eux visibles sur ce chemin. Puis on expédia à Londres un paquebot de la force de quatre cents chevaux pour annoncer au premier lord de l'amirauté que Gibraltar avait failli être pris par deux ingénieurs français, mais heureusement n'avait pas été pris. La rente baissa, se releva, baissa encore, et finit par fermer au pair ; dès lors on fut rassuré à Londres.
Qu'arriverait-il quand on verrait revenir, au bout de deux mois, Giraud et Desbarolles, et cela sur une corvette française ! C'était à nous faire tous envoyer sur les pontons ou déporter à Botany-Bay.
Au risque de ce qu'il pouvait arriver, nous jetâmes l'ancre, à sept heures du matin à une demi-lieue à peu près de Gibraltar.
Mon premier coup d'œil avait embrassé le port de Gibraltar, le second avait essayé de sonder le port d'Algésiras. Je cherchais un bateau à vapeur ; un bateau à vapeur dans le port était une espérance pour moi qu'Alexandre fût dans la ville.
Il n'y avait pas un seul bateau à vapeur, ni à Gibraltar, ni à Algésiras ; ma dernière chance était donc qu'il eût été mis à terre par le Tage, qui fait la traversée de Lisbonne à Valence en touchant à Cadix, Gibraltar et Malaga. Malheureusement, il fallait attendre la santé.
Vous savez ce qu'on appelle la santé, Madame ? « Non. -Eh bien ! je vous le dire. » La santé est une société composée de gens de fort mauvaise mine qui vous demandent d'où vous venez en se bouchant le nez avec un mouchoir et en prenant votre passeport avec des pincettes. La santé n'a qu'une peur, c'est de tomber malade. Parmi toutes les maladies, ce qu'elle craint le plus, c'est la peste. Or, comme il est convenu que la peste est native de l'Inde, comme tous les grands fléaux, mais que, pour se rendre en Europe, elle passe d'habitude par le Caire, Tunis et Tanger, nous devions inspirer une crainte toute particulière, nous qui arrivions justement de Tanger.
Cela n'empêcha point une vingtaine de barques de venir manœuvrer autour de nous dix minutes après notre arrivée. Ces barques attendaient pour nous mener à terre que la santé eût déclaré que nous n'étions ni des pestiférés ni des cholériques.
En attendant, je chargeai le patron d'une de ces barques de retourner à terre et de courir toutes les auberges en s'informant si monsieur Alexandre Dumas fils était arrivé. Il y avait récompense honnête si l'on retrouvait le susdit Alexandre Dumas fils. Je n'avais pas promis une récompense trop forte, de peur qu'on ne m'amenât un faux Alexandre.
Ces précautions prises, nous nous mîmes à table en attendant la santé. Nous comptions partir le même soir de Gibraltar, dont on doit être sorti à cinq heures du soir, sous peine de n'en plus pouvoir sortir que le lendemain matin, et que nous ne voulions pas perdre notre temps à y déjeuner. Quelques choses que nous eussent dites Giraud et Desbarolles, nous nous obstinions à croire qu'il y avait quelque chose à voir de plus curieux que des canons et des écossais.
Car il faut vous dire que nous avions vu sur la jetée un poste d'écossais qui faisait, à distance, l'effet le plus pittoresque ; mais, au bout du compte, quand on a vu un écossais, c'est comme quand on a vu un canon, on en a vu mille ; à moins toutefois que l'écossais ne se baisse.
Nous venions donc de descendre dans le carré du capitaine, quand Vial descendit rapidement à son tour, et, apparaissant à la porte : « Eh bien ! ils l'ont croché tout de même, dit-il. -Qui cela ? -Votre fils, pardieu ! -Mon fils ! Où est-il ? -Le voilà qui vient, un grand garçon blond. Je l'ai vu avec la lunette.
Nous nous élançâmes sur le pont. En effet, c'était bien Alexandre qui revenait dans la barque que j'avais envoyée à sa recherche. à peine nous aperçut-il, qu'il nous fit des signes télégraphiques qui ne nous laissèrent plus aucun doute sur son identité.
C'était, je l'avoue, un grand poids enlevé de dessus ma poitrine. Je ne parlais point de mes inquiétudes à mes compagnons, mais j'étais vraiment inquiet : il y avait quinze jours à peu près que nous étions séparés et que je n'avais eu de lui d'autres nouvelles que des nouvelles assez alarmantes.
Il accosta. Je l'attendais sur le dernier échelon de l'escalier. Il sauta à mon coup, riant et débraillé comme un grand enfant. « Ma foi ! me dit-il, un jour de plus et tu me trouvais mort. -De quoi ? -D'ennui. -C'est donc bien terrible, Gibraltar ! -C'est hideux. -La vérité est dans la bouche des enfants, » fit sentencieusement Giraud. Et nous remontâmes sur le pont, non sans avoir jeté au batelier le double de la récompense promise.
Maintenant, Madame, tenez-vous absolument à savoir ce qu'était devenu Alexandre pendant ces quinze jours ? Lisez ces vers qu'il fit à Gibraltar pendant ses quarante-huit heures d'ennui et, s'ils ne vous racontent pas toute l'histoire, ils vous en diront assez pour que votre féconde imagination supplée au reste.

Gibraltar, 24 novembre 1846.

Il est dix heures du matin ;
Chère enfant ! que pouvez-vous faire ?
C'est le moment où, d'ordinaire,
Vous descendez dans le jardin
Cueillir des fleurs pour votre mère.

Mais on dit que, depuis un mois,
Amours nouvelles vous sont nées,
Et qu'il se passe des journées
Sans que vous alliez une fois
à vos roses abandonnées.

Le matin, devant vos miroirs,
Je ne parle que par ouï-dire,
Vous vous regardez vous sourire,
Et vous mirez ces grands yeux noirs
Où le dieu qui vous fit se mire.

Et là, vous restez bien du temps
Dans les plus nonchalantes poses,
Pensant à de frivoles choses,
Et regardant vos blanches dents,
En effilant vos ongles roses.

Si vous cueillez d'un doigt coquet,
La matin dans votre parterre,
Bluet, lis, rose ou primevère,
Ce n'est plus pour faire un bouquet,
Comme autrefois à votre mère.

Las ! on est trompé par les gens,
Chère enfant, sur lesquels on compte ;
Savez-vous bien ce qu'on raconte ?
On tient des propos si méchants,
Que de les répéter j'ai honte.

Or, l'autre jour, dans le jardin,
Où vous vous étiez promenée
Seule, toute une matinée,
Vous jetâtes avec dédain
Une marguerite fanée.

Moi, j'ai toujours aimé les fleurs,
Surtout quand les cueillent les femmes :
Car alors elles ont deux âmes :
C'est, en un seul parfum, deux cœurs,
C'est, en un seul rayon, deux flammes.

Et moi, je suivais le chemin
Où, dans votre mélancolie,
Vous rêviez, ainsi qu'Ophélie,
Lorsque tomba de votre main
La fleur qui maintenant nous lie !

Quand je la pris, il lui restait
Trois ou quatre feuilles à peine,
Qu'embaumait encore votre haleine ;
Mais, la méchante qu'elle était,
Semblait vous porter grande haine !

Je la détrompai de mon mieux,
Et la consolai, comme on pense,
Lui demandant, pour récompense,
De me répéter les aveux
De votre chaste confidence.

De son beau front découronné
Se vengea bien la pâquerette,
Et de ce que, chère indiscrète,
Votre main avait chiffonné
Les plis blancs de sa collerette.

Il lui fallut bien cependant
M'avouer, imprudente fille,
Que vos yeux, sous votre mantille,
Sont ce qu'est au bleu firmament
L'étoile qui dans la nuit brille !

Elle me dit, c'était adroit,
Pour ne pas paraître jalouse,
Qu'elle n'a vu sur sa pelouse
Jamais rien de fin ni d'étroit
Comme votre pied d'Andalouse.

Elle eut l'adresse d'avouer,
De même qu'elle je l'avoue,
Que le vent qui passe à Cordoue
S'arrête un instant pour jouer
Sur les roses de votre joue.

Que vos sens chastes et dorés
Ont des richesses sans pareilles,
Et que, dans les légendes vieilles,
Un auteur les eût comparés
Aux ruches blondes des abeilles.

Puis elle en vint à raconter,
Soit menteuse, soit indiscrète,
Une méchante historiette,
Que je ne veux pas commenter,
Et que simplement je répète.

Il paraît qu'un soir arriva,
Vous dire qui, c'est inutile,
Allant de Grenade à Séville,
Un étranger, qui vous trouva
à votre balcon dans la ville.

Il se promit bien aussitôt
De vous aimer sa vie entière ;
Le soir, il fit une prière,
Et ne dormit que ce qu'il faut
Pour rêver de ce qu'on espère.

Nul ne pourra jamais savoir,
Nul ne pourra jamais comprendre,
Tout ce que ce nouveau Clitandre
Chercha de moyens pour vous voir,
Vous entrevoir ou vous entendre.

Il vous cherchait le jour, la nuit,
Aux églises, aux promenades,
Rêvant guitare et sérénades,
Et ne rentrait que reconduit
Toutes les nuits par les alcades.

Un jour, si l'on en croit la fleur,
Il pressa, c'est là le point louche,
Votre main autrefois farouche,
Alla de la main jusqu'au cœur,
Et puis du cœur jusqu'à la bouche !

Si bien, pour ne pas être long,
Je vous tais des détails sans nombre,
Qu'un soir que le ciel était sombre,
Il escaladait un balcon
Où le matin rêvait votre ombre !

Votre mère sur le danger
Dormait confiante et tranquille ;
Car nul bruit ne troublait la ville ;
Puis on disait cet étranger
Parti la veille pour Séville !

Mais de chez vous, dès le matin,
Après une nuit de veillée,
Sortit une âme émerveillée
Des fruits qu'on prend dans un jardin
Par une porte entrebâillée !

Votre mère fut en courroux,
Car elle apprit tout !... Pauvre fille !
Vous pleurez sous votre mantille !
Et votre porte a des verrous,
Et votre fenêtre une grille !

C'est donc ainsi qu'on nous trahit ;
Car c'est la parole d'un traître
Qui fait que bien longtemps peut-être
Vous pleurerez dans votre lit,
Quand il pleure sous la fenêtre !

Alors rêvant à vos amours,
Vous effeuillez la marguerite
Pour apprendre, pauvre petite !
Si un cœur doit penser toujours
La parole qu'il vous a dite.

Mais les fleurs se plaignent aussi
Que vous répandiez la rosée
Que le ciel leur a déposée ;
Comme vous, qu'on éteigne ainsi
La flamme en votre sein versée.

Restez donc dans votre cachot
Sans briser la fleur parfumée.
Est-ce sa faute, pauvre aimée,
Si le mur du jardin est haut,
Et si la porte en est fermée !

Et puis, sachez que chaque fleur
A son amour comme la femme ;
Qu'elle offre à son amant de flamme
Son calice qui cache un cœur,
Et son parfum qui cache une âme !

Cette rosée en diamant,
Ce sont les pleurs que la maîtresse
Verse la nuit dans sa tristesse,
Et qu'efface son jeune amant,
Quand d'un rayon il la caresse.

Laissez les fleurs et leur parfum ;
Le printemps est lent à les faire,
Et, lilas, rose ou primevère,
C'est prendre un bonheur à quelqu'un
Que prendre une fleur à la terre.

Pourtant, tenez-vous à savoir
Si votre amant toujours vous aime ?
Sans chercher aux fleurs un emblème,
Regardez dans votre miroir,
Car nous et lui pensons de même.

Regardez votre front charmant,
Qui de deux grands yeux noirs s'étoile,
Et, sous les plis de votre voile,
Ces deux beaux seins que seulement
La nuit votre pudeur dévoile !

Lorsque vous aurez, en un mot,
Vu dérouler, joyeuse et pure,
Votre si longue chevelure
Que, pour la mesurer, il faut
Au moins trois fois votre ceinture.

Pourrez-vous croire, belle enfant,
Que l'homme qui vous a connue
Vierge, amoureuse et demi-nue,
Peut vous oublier un instant,
Quand un instant il vous a vue ?

J'ajouterai à ces explications, Madame, qu'Alexandre me revenait avec un appétit féroce, et qu'il dévora à lui seul la moitié du déjeuner qui était servi pour huit. Ce qui prouve que la poésie creuse énormément.
Après quoi, la santé ayant fait son office et ayant reconnu qu'il n'y avait rien à dire sur notre compte, nous reçûmes l'autorisation de prendre terre à Gibraltar, où nous étions dix minutes après avoir reçu cette permission.

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