Titre Pierre le cruel

Année de publication 1839

Genre Nouvelle

Collaborateur(s) -

Epoque du récit 1356

Résumé Lors d'une chasse, le roi de Castille Don Pedre et un de ses courtisans se perdent dans la montagne sous l'orage et sont recueillis par un montagnard. Ne se faisant pas reconnaître, ils écoutent ses critiques pleines de bon sens et de lucidité sur la justice du roi.

Huit jours plus tard, cet homme est mandé au palais par ordre du roi. Celui-ci le nomme «primer assistente» avec la charge de rendre la justice.

Un mois après sa prise de fonction, un de ses gardes est tué dans la rue. Le roi lui donne alors trois jours pour retrouver le coupable, faute de quoi, selon leur accord, c'est la tête du juge qui tombera. Or celui qui a commis le crime c'est... le roi! Cela n'affole pas outre mesure notre juge qui condamne le roi à mort. Mais comme la personne du roi est sacrée, c'est une statue le représentant qui est décapitée. En mémoire de ce fait, la tête de la statue est exposée dans une niche à l'endroit où le garde est tombé.

Analyse Il semblerait que cette statue soit toujours à l'heure actuelle dans la ville de Séville. Apparemment selon l'auteur lui-même, cette petite chronique historique raconte «la légende de don Pedre telle qu'elle est racontée par l'historien Zurita dans ses annales de Séville».

Peut-être le titre n'est-il pas très bien choisi, on ne voit là aucune cruauté du roi Pierre qui au contraire a fait preuve de courage et de résignation en se conformant à la sentence du juge. Il faut préciser qu'à l'époque du récit, il était encore appelé Pierre le justicier et pas encore Pierre le cruel.

A part ces quelques précisions, peu de choses à dire si ce n'est que ce petit récit est un véritable régal...

Voir une adaptation de cette histoire en bande dessinée.

Nicole Vougny