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Sylvandire | Vous êtes ici : Accueil
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Titre Genre Collaborateur(s) Epoque du récit
Résumé
Le père de Roger dit à son fils de ne pas désespérer car il vient peut-être d'hériter d'un lointain parent. À lui de monter à Paris pour régler l'affaire. Muni d'une lettre de recommandation, Roger se présente chez le marquis de Cretté qui l'initie à la vie parisienne et aux us de la noblesse. Roger se mérite son amitié soutenue en montrant sa bravoure et la finesse de sa lame. Entre temps, il apprend l'existence d'un autre héritier potentiel qui ne se gêne pas pour arroser les juges qui devront trancher. Roger a peur de perdre héritage, honneur et Constance, jusqu'au jour où un homme mystérieux lui propose un marché ahurissant: il lui garantit un jugement favorable s'il consent à signer en blanc un acte de mariage. Roger est déchiré, pense à Constance puis à l'honneur de sa famille, consulte Cretté et signe. Il touche l'héritage et découvre en même temps les douceurs de sa richesse et des caresses de sa splendide épouse. Sylvandire et lui mènent grand train dans leur hôtel à Paris, mais peu à peu, la belle se veut capricieuse et distante. Roger lui fait des reproches, mais madame est rusée, a ses relations et, à sa grande surprise, il se retrouve en prison. Il tente deux évasions avant d'être embastillé. Entre temps, il comprend que Sylvandire a tout manigancé et il fomente sa vengeance. Après plus d'un an, Roger est libéré, grâce aux démarches de Cretté. Sylvandire et ses amis affichent une mine contrite, Roger fait mine de les croire. Un jour, les époux partent en voyage en Provence. Roger conclut un marché avec un marin qui flatte la vanité de Sylvandire et accomplit sa revanche. Roger croit s'être défait à jamais de son épouse. C'est en veuf riche qu'il revient demander la main de Constance à ses parents. Deux coups de théâtre scelleront cette dramatique comédie. Analyse À la différence des grands romans du tandem, Sylvandire démarre bien lentement. Ses ressorts dramatiques initiaux paraissent mous, parfois invraisemblables, telle la mascarade du fantôme de Constance. Heureusement, ils vont grandissant à mesure que se développe l'intrigue. Les scènes de prison alternent entre le drame et le comique. L'acte de vengeance donne lieu à une scène à grand déploiement d'une charge dramatique qui détonne presque avec le ton plutôt léger de l'ensemble. Le dénouement, peut-être trop rapide, fait ressortir combien Dumas maîtrisait aussi le genre comique. Fait à signaler, même si Constance et Sylvandire incarnent déjà les deux stéréotypes féminins souvent reprochés à Dumas, le rôle de Mlle Poussette, personnage secondaire mais essentiel, est des plus rafraîchissants. Au final, je recommande ce livre aux seuls amateurs de Dumas ayant déjà lus ses meilleurs textes. Rudy Le Cours |
© Société des Amis d'Alexandre Dumas 1998-2010 |
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