Le testament de M. de Chauvelin Vous êtes ici : Accueil > Œuvre > Dictionnaire des œuvres
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Titre Le testament de M. de Chauvelin. In Les mille et un fantômes.

Année de publication 1849 

Genre Nouvelle

Collaborateur(s) -

Epoque du récit contemporain et 1774

Résumé Alors que Dumas rend visite à son vieil ami M. de Villenave, celui-ci reçoit une lettre l'informant de la mort d'une amie très chère dont il possédait un pastel. Or, ce portrait est tombé du support où il était accroché exactement à l'instant où la dame rendait son dernier soupir... Cette troublante coïncidence rappelle au vieux monsieur une autre histoire curieuse dont il a été le témoin, et qu'il confie bien évidemment à l'auteur.

A la fin du règne de Louis XV, Villenave était le précepteur des enfants du marquis de Chauvelin, un des courtisans préférés du roi. On avait prédit à ce marquis qu'il mourrait deux mois avant le roi. Pressentant que sa fin est proche, Chauvelin s'en retourne régler ses affaires au château familial où il souhaite changer de vie et demeurer auprès de sa femme et de ses enfants. Il rédige son testament mais ne prend pas le temps de le signer: le roi vient en effet de le rappeler à la cour, et le marquis quitte la maison en catastrophe pour satisfaire son monarque.

Hélas, au cours d'une partie de carte, Chauvelin est frappé d'apoplexie et meurt aux pieds de Louis XV comme il avait été prédit. Cependant, fidèle à sa promesse, le fantôme du marquis revient au château où il signe le fameux testament qui permet d'assurer un avenir à sa famille. Deux mois après la mort de Chauvelin, Louis XV succombe à la petite vérole...

Analyse Ce mélange d'histoires n'est pas des plus réussis. Partant des relations de Dumas avec le vieux Villenave, on remonte le temps pour assister aux funestes prédictions liant le sort du marquis de Chauvelin à celui de Louis XV. Le recueil dans lequel figure ce récit portant sur le thème des revenants, on devine dès le début quelle va être la fin de l'histoire, qui, à mon goût, manque d'originalité. De plus, la nouvelle donne l'impression d'avoir été un peu «expédiée». On suit avec plus d'intérêt la fin de Louis XV que celle du pauvre marquis qui n'a rien de bien intéressant, et dont la famille modèle devient vite agaçante.

Sylvie Cardona

© Société des Amis d'Alexandre Dumas
1998-2010
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