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Henri III et sa cour | Vous êtes ici : Accueil
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![]() Année de publication ![]() Genre ![]() Collaborateur(s) ![]() Epoque du récit ![]() Résumé ![]() A l'aide d'une potion donnée par Catherine de Médicis, la duchesse se retrouve endormie et par un jeu de porte à secret se réveille en face de Saint-Mégrin auquel elle avoue son amour avant de s'enfuir en entendant son mari arriver chez l'astrologue pour une réunion de la Ligue. Mais Henri de Guise retrouve un mouchoir aux armes de sa femme dans la pièce que vient de quitter Saint-Mégrin... Le deuxième acte s'ouvre au palais du Louvre avec les «mignons» du roi qui, en l'attendant, essayent de s'occuper. Le roi arrive, puis le duc de Guise qui vient demander que le roi reconnaisse la Ligue catholique et lui donne un chef. Le roi diffère sa décision au soir, et Saint-Mégrin, cherchant querelle au duc de Guise, le provoque en duel pour le lendemain. Au troisième acte, le duc de Guise, qui n'a aucune envie de se battre avec Saint-Mégrin, est dans l'oratoire de sa femme. En la brutalisant, il la force à écrire une lettre à Saint-Mégrin pour «l'inviter à profiter d'une réunion de ligueur chez son mari pour venir la rejoindre». Au quatrième acte, retour au Louvre où le roi, sur les conseils de sa mère, se désigne chef de la sainte Ligue, déjouant ainsi les plans du duc de Guise. Le roi retient Saint-Mégrin en lui prodiguant des conseils pour le combat du lendemain, alors que celui-ci n'a qu'une envie: ne pas arriver en retard à son rendez vous d'amour. Enfin libre, il court vers son destin... Le cinquième acte voit, dans le salon dans lequel la duchesse de Guise est enfermée, le piège du Duc réussir. Malgré l'aide apportée par Arthur, le jeune page dévoué à la duchesse, pour essayer de sauver Saint-Mégrin, celui-ci est étouffé avec le mouchoir aux armes de la duchesse du premier acte... Analyse ![]() «J'ai fait cinquante drames depuis Henri III, aucun n'est plus savamment fait»: voilà le jugement porté par Dumas lui-même sur sa pièce dans ses Mémoires. Il est vrai que l'intensité dramatique monte au fur et à mesure des scènes et que l'on voit le dénouement arriver avec angoisse. Ce drame en cinq actes et en prose rompt complètement avec les critères du théâtre classique. C'est en fait le premier drame romantique historique et même si Dumas se défend dans la préface de cette pièce d'avoir «inventé» le genre, il n'en est pas moins le précurseur. C'est aussi dans cette préface qu'il dédie cette pièce au baron Taylor (administrateur de la Comédie française) et qu'il remercie les comédiens sans qui il n'aurait pas eu un tel triomphe. Il raconte très bien lui-même dans ses Mémoires l'importance de cette pièce dans sa vie. Pas moins de quatre chapitres y sont consacrés, du CXVII au CXX, dans lesquels il raconte comment le hasard lui a fourni le sujet (pris dans les Mémoires de l'Estoile), les difficultés avec la censure, avec les comédiens pour la distribution des rôles, les soucis d'argent avec son renvoi de son emploi chez le duc d'Orléans, la maladie de sa mère qui n'a pas pu assister au triomphe de la première représentation, un duel... Par la suite, dans sa carrière de romancier, Dumas reviendra sur la plupart des protagonistes de Henri III et sa cour, notamment dans sa trilogie sur les Valois. Cette pièce a été jouée cent cinquante trois fois avant d'être retirée du répertoire de la Comédie française en 1895. Selon la bibliographie établie par Frank Reed, différentes parodies ont été faites en 1829: - La cour du roi Pétaud par Dumas, Cavé, Langlé et de Leuven. Voir un article complet (pastichesdumas.com). - Le Brutal de Dartois, Jarnet et Masson - Cricri et ses mitrons de Carmouche, Jouslin de Lasalle et Depeuty. Voir un article complet (pastichesdumas.com). - Le duc de Frise ou le mouchoir criminel Nicole Vougny |
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