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Louise Bernard | Vous êtes ici : Accueil
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Titre Antoine Bernard, compagnon menuisier, revient au pays porteur de papiers attestant qu'Herminie n'est autre que sa sœur Louise (Acte II). Impatient d'assister aux noces d'Herminie, Louis XV fait faire des travaux au château de Marly. Antoine est chargé d'un passage menant de la chambre du roi au boudoir de la jeune mariée. Il apprend en même temps que le futur époux est envoyé en ambassade au Danemark le soir même. Il flaire un traquenard et décide alors de tout faire pour que sa sœur y échappe (Acte III). Henri a déserté pour rejoindre Louise et Antoine le cache.
La vérité se révèle peu à peu, mais
Henri est arrêté (Acte IV)... et condamné à
mort. Seule une entrevue de Louise avec le roi pourrait le sauver, fait
savoir Lebel, valet de chambre de Louis XV. Nouveau piège, déjoué
par Antoine, le menuisier auquel nulle porte ne résiste. C'est
lui qui rencontre secrètement le roi. Louise est sauvée.
Mais il décide de garder le secret de sa naissance pour qu'elle
épouse le noble Henri (Acte V). Il y traite en mineur (et dans un registre sérieux) du thème qu'il reprendra dans la comédie interdite en 1841 de La jeunesse de Louis XV remise à la scène bien plus tard sous le titre du Verrou de la Reine. La plupart des pièces sont des comédies, y compris Une fille du régent, qui propose une fin heureuse à une histoire qui dans le roman éponyme publiée après la création de la pièce se termine tragiquement. Mais nous verrons dans la fiche consacrée à ce titre que Dumas écrivit deux autres versions, demeurées inédites (même si l'une d'entre elles eut les honneurs de la scène au Théâtre-Historique), et toutes deux s'achevant par l'exécution des conjurés. Le siècle du «Bien Aimé» a vu aussi en effet maintes conjurations, et fut noirci par le supplice de Damien qui avait tenté d'assassiner le roi. Ceci étant, Louise Bernard n'est pas un drame historique. Créé à la Porte-Saint-Martin le 18 novembre 1843, c'est un mélo bien ficelé, en cinq actes et en prose, où l'on retrouve les ingrédients qui faisaient recette sur les scènes populaires depuis plus d'un demi-siècle, et où excella Pixérécourt: enfants substitués, passages secrets et rôle de premier plan pour l'homme issu du peuple qui en remontre aux grands en leur rappelant leurs devoirs. Nous ne saurons jamais ce qu'Antoine a dit effectivement à Louis
XV. Plus tard, dans Le
verrou de la reine, Dumas ne résistera pas à l'envie
de mettre sous les yeux du spectateur la rencontre entre Ruffé
et Louis XV et les vertes remontrances du gentilhomme au souverain. La
plupart des critiques s'accordent pour créditer la collaboration
de de Leuven et Léon Lhérie sur cette pièce. Mais
Glinel décrit une première version manuscrite intitulée
François (3 actes, inachevée)
de la main du seul Dumas... |
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