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Pauline | Vous êtes ici : Accueil
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Titre
Intervient alors Alfred de Nerval, ancien amoureux silencieux de Pauline. «Par hasard», il se trouve pris dans une tempête en mer et s'échoue tout près de cette abbaye... Alfred voit quelqu'un en sortir et décide aussitôt de revenir pour découvrir ce qui s'y cache. Entre-temps, il apprend le décès de Pauline et réalise, se glissant à son chevet, qu'il ne s'agit pas d'elle, mais d'une autre femme, inconnue. À la nuit tombée, il se rend à l'abbaye où, par de sombres couloirs, il parvient à un cachot où il retrouve Pauline, presque morte... Il la sauve et s'enfuit avec elle en Angleterre, où il prend soin d'elle comme un frère. Ainsi passent quelques mois où Pauline tente de recouvrer sa santé. Un jour, Alfred reçoit une lettre de sa mère lui annonçant les fiançailles de sa sœur avec Horace. Aussitôt, il se rend à Paris et défie Horace qu'il tue en duel. Pauline, apprenant la nouvelle par les journaux, retombe dans ses souffrances. Le couple se rend en Suisse et en Italie, pour permettre à Pauline de se soigner. Hélas Pauline, dans un dernier soupir, jure à Alfred un amour éternel et décède. Analyse La réponse nous est donnée tranquillement, lorsque Dumas retrouve Nerval qui lui raconte son histoire. Tout le roman est donc écrit sur le mode de la narration : c'est Dumas qui raconte, puis son ami Nerval et enfin Pauline, qui insère à un moment le récit de sa malheureuse vie conjugale. Il y a très peu de dialogue, ce qui peut rendre la lecture difficile, particulièrement à un jeune public qui se rebute souvent devant les longs paragraphes. Par contre, pour les fanatiques de Dumas, il s'agit là d'un détail qui n'altère en rien le plaisir de la lecture. Typique de cette époque où naquit le romantisme, le roman Pauline puise également dans la vague gothique populaire, au début du XIXe siècle, en Angleterre et en Allemagne. On y trouve toutes les caractéristiques du héros romantique, mélancolique, aux grandes déclarations amoureuses, prompt à défendre son honneur et à se dévouer corps et âme pour sa douce amie... en même temps qu'on y vit les grands frissons provoqués par les souterrains, les bruits dans la nuit, les cadavres disparus, les secrets... tout ce qui sera exploité davantage encore, quelques années plus tard, dans Le Comte de Monte-Cristo. Bref, en terminant la lecture, on se considère heureux d'avoir été choisi comme confident de cette belle histoire... Marie Douville |
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