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Le chevalier de Maison-Rouge | Vous êtes ici : Accueil
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![]() Année de publication ![]() Genre ![]() Collaborateur(s) ![]() Epoque du récit ![]() Résumé ![]() ![]() Le chevalier trouve refuge chez Dixmer et sa charmante épouse Geneviève, tous deux fervents royalistes. Ils font passer à la reine un message caché dans un illet, avec l'aide involontaire de Maurice Lindey, un jeune garde national de service auprès de la reine, républicain convaincu mais amoureux fou de Geneviève. La découverte de ce mot par l'infâme Simon (le «bourreau» du dauphin) fait avorter le complot et provoque l'arrestation de Maurice dont l'innocence est reconnue grâce à une preuve amenée par Lorin, son collègue et ami, qui dans cette période troublée prend le risque de devenir suspect lui aussi. Dixmer s'enfuit. Maurice se rend à l'évidence qu'il a été dupé. Mais sa rancoeur ne résiste pas à l'amour de Geneviève et, pour elle, il trahit ses convictions et la sauve de l'arrestation, ainsi que le chevalier de Maison-Rouge. Poursuivi par la haine et les soupçons de Simon, il décide alors de quitter la France en compagnie de Geneviève, devenue sa maîtresse. Mais Dixmer ne l'entend pas ainsi. Pour se venger de l'adultère de sa femme, il l'enlève et la destine à prendre la place de Marie-Antoinette d'abord dans sa prison de la conciergerie où elle a été transférée, puis sur l'échafaud. Mais ce plan échoue du fait de sa simultanéité avec une nouvelle tentative du chevalier de Maison-Rouge. Geneviève arrêtée et emprisonnée, Maurice et Lorin, malgré les risques, se mettent à sa recherche. Marie-Antoinette est condamnée à mort et exécutée le 16 octobre 1793. N'ayant pas réussi à sauver sa reine, le chevalier de Maison-Rouge se donne la mort au même moment sous l'échafaud. Geneviève est jugée en même temps que Lorin, appréhendé pour délit d'accointances avec l'accusée, Maurice évitant l'arrestation par hasard. Il profite alors de cette liberté pour tuer Dixmer en duel avant de rejoindre de son propre chef Geneviève et Lorin, tous deux condamnés à mort. Analyse ![]() ![]() Une royaliste et un républicain essayent de concilier leur amour et leurs convictions, mais Maurice devient suspect parce qu'il fréquente une aristocrate... Les individus ne comptent plus, seules prévalent les idées. Il n'est plus permis d'être humain, compatissant ou généreux sans devenir suspect aux yeux des fanatiques du comité de salut public (pour un mot qu'il ne fallait pas dire, on pouvait se retrouver condamné à mort). Dumas conte là une bien belle histoire d'amour (Maurice préfère son amour à son honneur) et d'amitié (le personnage de Lorin est magnifique) mais aussi bien triste (tout comme la période qui sert de toile de fond)... Avant sa publication en feuilleton dans La démocratie politique, ce roman devait d'abord s'appeler Geneviève ou un épisode de 93, puis Le chevalier de Rougeville. Si le livre a changé de nom au dernier moment, c'est parce que, peu avant sa publication, Dumas a reçu une lettre du fils du véritable marquis de Rougeville qui s'inquiétait de ce que l'écrivain allait dire sur son père. A la suite de quoi Dumas changea le nom du feuilleton. A cet égard, pour plus d'information, on peut se référer au livre de Georges Lenôtre Le vrai chevalier de Maison-Rouge. Très célèbre, ce roman a été l'objet d'une adaptation théâtrale en 1847, Le chevalier de Maison-Rouge, écrite conjointement par Dumas et Maquet. Depuis, il a donné lieu à de nombreuses adaptations télévisées. Nicole Vougny |
© Société des Amis d'Alexandre Dumas 1998-2010 |
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