![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Les Quarante-Cinq | Vous êtes ici : Accueil
> uvre > Dictionnaire
des uvres ![]() |
|
Titre Deux personnages importants reparaissent alors à point nommé. Chicot, que l'on croyait mort, et qui, sous le nom de Robert Briquet, continue de servir son roi, et Diane de Meridor, comtesse de Monsoreau, qui ne vit plus que pour venger son défunt amant. Tandis que Chicot se promène dans les couvents et rend visite à Henri de Navarre, dont les forces grandissent, Diane, aidée du fidèle Rémy, entreprend de rejoindre le duc d'Anjou dans les Flandres. Elle y est suivie par Henri de Joyeuse, éperdument amoureux de la jeune femme, hélas sans espoir de retour. Henri III, se gardant à la fois des Guise et de son frère François, ourdit ses plans de bataille pour contrer les uns et les autres. Mais le destin de la France tient parfois à un fil capricieux. Diane de Meridor accomplit enfin sa vengeance, et empoisonne le duc d'Anjou. Henri étant le dernier des Valois, il devra trancher entre les Guise et Henri de Navarre pour la succession au trône... Analyse
On ne peut suivre véritablement ces quatre histoires sans se disperser. De plus, cet éclatement de l'intrigue est cause d'un manque d'épaisseur de certains personnages. Les frères Joyeuse sont légèrement traités et l'amoureux transi de Diane peut paraître un peu fade, Arnauton ne parvient pas à se hisser au niveau de Bussy et fait contre-emploi avec Joyeuse. Reste néanmoins Chicot, très bien exploité (et on sent bien l'affection de l'auteur pour ce personnage), Henri III égal à lui-même, et l'élément comique apporté par l'inénarrable Gorenflot, qui a pris du poids et de l'ascendance (Dumas en profite pour nous allécher en énumérant les copieux repas de l'imposant personnage). Une succession de «seconds rôles» savoureux vient gommer ce sentiment de déception (ah, la grande idée de Dumas de nous faire rencontrer le moinillon Jacques Clément, plein d'ardeur et de juvénile enthousiasme, et pourtant futur assassin de Henri III !), et surtout, avouons-le, on est quand même bien content que le perfide d'Anjou paie ses crimes, et meurt de la main de la belle Diane. Au final, cela reste un bon roman, indispensable de toute façon à la compréhension du cycle des guerres de religion. Sylvie Cardona |
© Société des Amis d'Alexandre Dumas 1998-2010 |
![]() ![]() |